« Ma peinture est un alibi pour un sujet », dit Garouste, une affirmation qui va à l’encontre de l’approche pratiquée par la modernité. Son œuvre, qui se nourrit des lectures de la Bible et du Talmud, propose (impose ?) une lecture basée sur ces sources.
Sans oblitérer ce savoir, la conférence va tenter de faire un pas de côté et d’analyser les thèmes traités par l’artiste à travers leur organisation plastique (compositions, figures de style, récurrences) et de montrer que, malgré le contenu narratif de son travail, Garouste accorde une place essentielle à la transformation des idées et des concepts en images. Autrement dit, il pense en peintre..
Professeur émérite en Histoire de l’art à l’Université Jean Monnet à Saint- Étienne et chercheur au Centre Interdisciplinaire d’Études et de Recherches sur l’Expression Contemporaine, Itzhak Golberg est également critique à Journal des Arts et commissaire d’expositions.